Une végétarienne chez les chasseurs : qu’allait-elle faire dans cette galère ?

par | Mis à jour le 06/08/2022 | Publié le 05/01/2017 | CARNET, Textes libres | 20 commentaires

Lorsque j’ai commencé  à écrire sur ce blog, j’ai spontanément abordé la question (classique et toujours reposée) de la transition vers le végétarisme, sans apporter grand chose de nouveau. Parce que de nombreux articles passionnants explorent déjà les principaux aspects du problème (questionnements, transition, mode de vie végétarien, débats internes etc.) il n’est franchement pas évident d’écrire sur cette question sans avoir l’impression de réchauffer un plat apprécié mais dont toutes les variantes ont déjà été cuisinées ailleurs… Un peu comme si j’essayais de vous donner une recette inédite de chili sin carne, de falafels  ou de dhal de lentilles – j’espère que vous avez déjà goûté un dhal ? – alors que tant de recettes parfaites ont déjà été éditées. En bref, je ne pense pas avoir grand-chose à apporter à ce travail d’information et de témoignage. En revanche je peux vous raconter une expérience un peu particulière.


Je ne fais pas mystère de mon végétarisme, et mes convictions tendent plutôt vers le véganisme [edit : je suis devenue végane en 2017]. Cela donc, vous le savez. Mais saviez vous qu’il n’y a pas si longtemps, je travaillais avec des chasseurs dans le cadre d’un stage ? Et même, dans une fédération de chasse. On me regarde souvent avec des yeux ronds quand je le raconte, et encore maintenant il arrive qu’on me lance « et alors, tes chasseurs, ils vont bien ?! 😀 ». On m’a aussi posé pas mal de questions intriguées, et c’est à ces questions que je vais tenter de répondre ici, en sachant qu’elles en soulèveront peut-être d’autres…

Comment me suis-je retrouvée à travailler avec des chasseurs  ?

Vous avez déjà entendu parler de l’effet new born ? C’est cet enthousiasme débordant qui s’empare de nous lorsque l’on découvre une pratique, une pensée, une croyance ou un mode de vie et que l’on s’y « convertit ». Souvent, c’est une période où ce choix éthique occupe une grande place au quotidien : parce que l’on a encore beaucoup à lire et apprendre, parce qu’on expérimente une cuisine nouvelle, parce cette découverte fait parfois office de révélation qu’on voudrait partager au monde entier…. ma première année de végétarisme a rempli pas mal de ces critères ! Cette période de découverte a coïncidé avec ma troisième année d’études, qui apportait avec elle la perspective d’un premier mémoire à rédiger. Très motivée, j’avais choisi pour thème de ce premier travail la question de l’impact environnemental et climatique de l’élevage. De fil en aiguille, le mémoire a davantage abordé des aspects tels que le traitement médiatique du végétarisme et de l’impact de l’élevage, la position de force de l’industrie de la viande, la question des représentations liées à la consommation de viande et plus largement les rapports hommes-animaux sous-jacents.

Or s’intéresser à la relation humain-animal, ce n’est pas forcément s’intéresser aux végétariens, loin de là. La plupart des travaux en sciences humaines sur cette question, et ils sont de plus en plus nombreux, abordent plutôt les relations entre les éleveurs et leurs animaux, et les relations avec les animaux domestiques en général dans différentes sociétés. La question de la mise à mort des animaux et de sa perception en est aussi un aspect central. Ce que je voulais comprendre à ce moment-là, c’était justement la perception de la mise à mort des animaux, pourquoi des réactions aussi différentes, pourquoi cet acte peut-il changer autant de sens. Et au début de mon master 1, après avoir rendu le mémoire de licence, j’ai vu passer des offres de stage qui dépendaient à la fois d’un laboratoire de recherche et de la fédération de chasse départementale. L’un deux portait sur la question du rapport à la vie et à la mort des animaux, et sur l’image de la chasse dans notre société. Je n’ai pas réfléchi bien longtemps avant de postuler, en sachant que ça m’amènerait à travailler au côté de chasseurs.

Est-ce que cela m’a posé des problèmes éthiques ?

Autant vous dire que je me suis fait pas mal charrier quand j’ai annoncé ça autour de moi… pour certains c’était même l’incompréhension la plus totale. Et des questions, je m’en suis posée, bien sûr. Certes, si nous autres stagiaires étions accueillis sur place à la fédération, et financés par celle-ci, nous ne participions pas aux activités liées directement à la chasse (ça aurait pu être instructif). De plus, dans le cadre de ces stages en sciences humaines, nous n’avons pas été pas conduits à prendre position personnellement, nous n’avons pas non plus été exposés à des pressions, et ce sont des chercheurs qui nous encadraient, pas des chasseurs. Les membres de la fédération de chasse côtoyés au quotidien étaient davantage là pour nous fournir des informations et des témoignages, répondre à nos questions.

Cependant, malgré cette liberté relative dans notre travail, il est évident que si une fédération de chasse choisit de financer des travaux pour mieux comprendre certains enjeux, c’est qu’elle y a un intérêt. En l’occurrence, les questions qui ont mené à nos stages avaient émergé lors d’une concertation au sein de la Fédération, dans le cadre de laquelle étaient intervenus des chercheurs. Il s’agit de questionnements qui animaient des membres de la fédération, concernant notamment l’image négative de la chasse et des chasseurs.  En cherchant à mieux cerner ces problématiques, le monde de la chasse a évidemment pour objectif d‘améliorer sa communication et l’image qu’il renvoie dans un contexte où il est de plus en plus difficile de recruter de nouveaux chasseurs (de ce fait, le nombre de chasseurs diminue régulièrement).

On peut donc logiquement en conclure que travailler à une synthèse de littérature sur l’image de la chasse constitue une aide concrète à cette démarche. Toutefois je suis partie du principe que les données rassemblées par mes soins pourraient aussi tout à fait servir dans d’autres contextes et à d’autres groupes ou personnes (la plupart des informations utilisées sont d’ailleurs consultables facilement). Dans l’ensemble, malgré les questions que je me suis posée, je n’ai que très peu hésité devant une occasion de travailler sur des thèmes qui m’intéressaient (le financement des stages dans le domaine de la recherche n’étant pas évident), et j’étais aussi curieuse de me confronter à des points de vue différents du mien. Il est certain cependant que ce choix n’était pas non plus anodin.

A quoi ressemble le quotidien dans une fédération de chasse ?

Est- ce que ce n’est pas trop compliqué ou éprouvant d’être confrontée au quotidien à des divergences aussi fortes ?


Comme je le mentionnais plus haut, travailler dans un tel contexte impliquait aussi de découvrir un univers dont les codes nous sont en partie étrangers, avec d’autres références, d’autres points de vue, et j’ai eu quelques appréhensions au début. Au début du stage, les autres stagiaires débutant plus tard, je me suis retrouvée seule à devoir faire connaissance avec tout le monde. Le lieu lui-même mettait vite en condition : têtes d’animaux aux murs, photos de chiens de chasse, divers animaux empaillés derrière des vitrines (bien que pour le reste il ait presque été possible de confondre les locaux avec ceux d’une association de protection de la nature). À la pause café, les blagues fusent sur les « écolo ». Le premier jour, je me retrouve à me demander quelles seront les réactions lorsqu’ils s’apercevront que je suis végétarienne, si je suis amenée à devoir l’annoncer. Or dès le lendemain, pas le choix de ce côté : mon deuxième jour de stage a coïncidé avec une journée d’importance, c’est à dire l’annuelle fondue de chevreuil de la fédération ! Un vrai petit banquet qui réunit l’ensemble des membres présents ainsi que d’anciens membres de la fédération… au cours duquel il est évidemment flagrant que je ne me sers pas de viande.

Et alors…? Et alors dans l’ensemble, aucune remarque désobligeante, en fait, pour tout dire, ça s’est plutôt mieux passé que lors de nombreux repas avec des mangeurs de viande non-chasseurs. Je finis par discuter avec un jeune technicien de la fédération, à propos de la différence qui est faite entre certains animaux, il me dit être d’accord et constater un peu malgré lui qu’il lui est assez facile de tuer un faisan tandis qu’il évite au maximum d’avoir à tuer un chevreuil car il le vit assez mal. Le repas s’avère instructif pour moi, la discussion est sereine, j’apprends finalement des choses que je n’aurai pas découvertes si je n’avais pas eu à annoncer ce végétarisme !

À titre personnel, je suis arrivée à suffisamment assez de distance avec ma sensibilité et mes convictions pour pouvoir entretenir des relations cordiales. Cela a donc été facilité par le fait que les personnes que je côtoyais n’exprimaient pas plus de jugements négatifs que les autres et s’avéraient plutôt curieuses, ce qui permettait de vrais échanges (en fait, il s’est avéré que plusieurs chasseurs étaient davantage exaspérés par les anti-chasse consommateurs de viande car ils l’assimilaient à un double standard. Face à ça, ils avaient une incompréhension vis à vis du végétarisme mais certains le trouvaient au moins plus cohérent). Mais j’imagine très bien que cela ne soit pas le cas pour tout le monde. Après tout, cela induit d’entendre parler régulièrement de morts d’animaux, d’armes, de pièges, etc.

Bien sûr, la nature du travail est censée changer la donne, on n’est pas là en tant que militant végétarien, on essaie de poser sur la situation un regard de chercheur. Mais il est évident qu’on ne devient pas magiquement objectif parce qu’on décide de mener une recherche en sciences humaines. On garde ses idées et sa sensibilité, et bien que faisant le maximum d’efforts pour distinguer ses opinions de son travail de recherche, rester dans l’écoute et dans l’analyse ne va pas forcément de soi dans un tel contexte.


Cette expérience m’a donc appris à faire une vraie distinction entre mes convictions et mon travail pour conserver une posture de recherche, mais sur le plan plus personnel, elle m’a aussi parfois amenée à les interroger (ce qui n’aurait pas été le cas si j’avais effectué mon stage dans une association végétarienne), et m’a permis d’approfondir mes propres arguments.

20 Commentaires

  1. Castor

    Je trouve ton article super intéressant! Mon cercle de connaissances (en particulier professionnel) aurait plutôt tendance à être écolo/bio/végétarien, tandis que mon cercle familial est lié à l’agriculture et à la chasse. Je me retrouve donc souvent confrontée à des jugements rapides et rarement fondés sur la chasse que je trouve bien dommage, et je me rends bien compte qu’il y a souvent deux visions incompatibles du rapport à l’animal et à la nature de manière plus générale. Je trouve donc ta démarche de te confronter à ce monde d’une manière ouverte très appréciable.

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    • la-nebuleuse

      Merci beaucoup pour ton retour, effectivement dans ta situation tu es à la jonction des deux ! Comme tu dis, on est sur des visions difficilement réconciliables mais c’est vraiment intéressant de les comprendre l’une et l’autre, comment elles se construisent etc plutôt que de décider d’emblée qu’il y a les bons et les méchants, les bourrins et ceux qui réfléchissent etc

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  2. Emilie

    Cela a dû être une expérience très enrichissante, en effet ! Je trouve cela courageux d’avoir été enquêter du côté de ceux qui représentent un peu le camp opposé. C’est une belle démarche d’ouverture et de recherche 🙂
    J’ai hâte du coup de lire ton 2nd article !
    Belle et heureuse année Irène, je suis contente de te relire.

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    • la-nebuleuse

      Merci Emilie, je vais essayer de répondre un peu à toutes les questions que ça pose, on m’a suggéré aussi de parler davantage du contenu du mémoire lui même… j’y réfléchis ! Belle année à toi

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  3. anonyme via diaspora

    bonjour ma compagne de l’époque a fait un travaille plus ou moins similaire de concertation entre chasseur, « promeneurs » et, agriculteurs dans le nord pas de calais et, cela a été plus difficile pour elle ! (euphémisme) Donc j’aimerais savoir si cela n’est pas indiscret dans qu’elle région a tu fait ton stage ? StP et merci pour ce témoignage

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    • la-nebuleuse

      Bonjour ! Comme je ne donne pas d’informations confidentielles et que je n’entre pas dans les détails du rapport de stage, je peux le dire oui, c’était dans le département isérois 🙂 Il est clair que l’ambiance peut aussi changer d’une région ou d’un département à l’autre. Ta compagne travaillait dans quel domaine ?

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      • anonyme via diaspora

        merci
        et ma compagnes avait une formation de sociologue et son travail était plus dans l’ethno-sociologie : pour les parcs naturels du nord et nord pas de calais mais c’est vieux ! jusqu’a il y a 5/6 ans je crois.

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  4. anonyme via diaspora

    et disons que ça a été dur mais a force il y a eu certains résultat ! Après je peu pas en dire bcp plus, et dans les détails sur ce travaille en particulier, mais j’en est entendu bcp parlé durant les repas ^^

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  5. Djanguette

    Tu as toute mon admiration.. malheureusement je ne suis pas sure d’avoir la tolérance nécessaire pour ce genre d’aventure. Néanmoins le récit de ton expérience est rassurant, j’aurais penser qu’un tel stage serait sujet à plus de clashs!

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    • La Nébuleuse

      Il faut vraiment que j’écrive la seconde partie (qui a évolué dans ma tête depuis le premier jet, mais justement…). Je pense que le fait d’en faire un sujet d’étude aide vraiment à prendre du recul dans ce contexte 🙂

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      • Djanguette

        Nebuleuse chez les chasseurs, Partie 2 ! J’attends ça !

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  6. lathelize

    Merci pour cet article! Je te trouve super investie / sérieuse / impliqué e d’avoir postulé puis fait ce stage.

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    • La Nébuleuse

      Merci à toi pour ton retour ! Cela fait tellement longtemps que je dois publier la suite… Normalement je le fais en mars, croisons les doigts

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  7. larennesdescigales

    Bonjour Nébuleuse !

    Et bien mon papa est chasseur aussi, et en prenant le recul nécessaire j’en arrive à la conclusion que parfois je préfère cette méthode de « mise à mort » sur un animal qui a vraiment vécu que sur une vache ou un cochon qui n’a jamais vu la lumière du jour ni un brin d’herbe et qui meurt au quart de sa vie… Mais je fais partie de ses gens qui n’ont rien contre les mangeurs de viande 😅

    Bravo à toi pour ton ouverture d’esprit !

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    • La Nébuleuse

      Merci pour ton retour ! Moi non plus je n’ai rien contre les mangeurs de viande en tant que personnes 😉 Par contre j’ai un positionnement éthique assez simple qui consiste à se dire que si on peut éviter de faire souffrir un être sensible, il faut le faire. Je n’ai pas besoin de viande, donc je ne le fais pas ! Cependant, je ne trouve pas ça vraiment pire de chasser, et comme tu le dis, si la mise à mort n’est pas moins douloureuse (parfois probablement plus), en revanche les conditions de vie qui ont précédé sont largement plus enviables que celles des animaux d’élevage. J’ai donc un peu de mal lorsque j’entends des consommateurs réguliers de viande critiquer les chasseurs en effet 🙂

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  8. manonwoodstock

    Super article !! Même si je ne suis personnellement pas (encore) végétarienne, je fais beaucoup d’efforts pour réduire ma consommation de viande et rien qu’en faisant ça, j’ai déjà du subir les agressions en règle (« tu vas quand même pas devenir végétarienne ?? » EUHHHH, qu’est-ce que ça peut vous foutre ?) et j’aurais aussi un peu paniqué à l’idée de devoir me justifier au milieu d’une escouade de chasseurs (dont je n’ai pas une très bonne opinion, j’avoue – à ma décharge, ceux que je connais sont très cons, ça n’arrange pas la chose…) mais je constate que quand on dialogue dans la sérénité tout se passe beaucoup plus calmement que ce à quoi on s’attendait. Quand tout le monde se met à s’accepter et à échanger, surprise, ça fonctionne ! Je te tire mon chapeau, réussir à dissocier qui l’on est dans le cadre de son métier ou de ses études n’est facile pour personne.

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    • La Nébuleuse

      Oui, en fait il faut arriver à gérer le fait que les gens se sentent agressés du fait même de notre choix, quand bien même on n’exprime pas de critiques… Donc exposer le choix très calmement, rassurer sur le fait qu’on pourra toujours manger ensemble etc, sur le fait aussi qu’on s’est bien renseigné sur les aspects nutritionnels… Généralement ça aide. Même si ça ne règle pas les désaccords et que les débats peuvent toujours être animés !

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  9. Crevette diplomate

    Voici l’article qui m’a fait aimer ton blog ! Je me suis dit : « Waouh ! Quelle ouverture d’esprit, quelle tolérance ! ». Et cet article m’a particulièrement parler, car je viens d’une famille de chasseurs (je ne chasse pas : tenir un arme à feu très peu pour moi !), mais tout ce que j’ai appris sur la nature, les animaux, les arbres, les fleurs viennent des chasseurs. C’est pourquoi, je suis toujours étonnée quand je vois tout ce qu’il y a sur internet avec la chasse : chasse à la glu, abandon des chiens de chasse, tirs de balle chez les gens, et tous les trucs horribles. Quelquefois, je me demande si je ne connais pas que les « bons chasseurs » ? Car toutes les choses que je vois sur internet, pour mon entourage chasseur, ce sont des choses inconcevables !
    Néanmoins, je suis tout à fait contre la chasse à courre. Cette pratique est horrible, et le pire, c’est que la viande est donnée à manger aux chiens, car elle a tellement été stressée qu’elle n’est pas bonne pour nous, êtres humains ! Mais bizarrement, je trouve qu’on en parle très peu dans les discours anti-chasse, peut-être parce que la chasse à courre est une chasse de gens issus le plus souvent de l’aristocratie ou des haut milieux ?
    En tout cas, encore merci pour cet article.

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    • La Nébuleuse

      L’article qui était censé avoir une suite depuis toutes ces années et n’en a jamais eu tu veux dire aha ? Je pense lui faire cette suite pour de vrai un jour en racontant simplement mon parcours depuis ce stage et mon rapport aux thématiques que j’étudie. Sinon, j’avais retenu de ce stage que les pratiques de chasse varient grandement selon les régions, y’a des traditions différentes, plus ou moins individuelles, plus ou moins collectives… donc ce qu’on entend des pratiques de chasse dans certains endroits peut surprendre ailleurs (le nombre de chasseurs varie aussi !). Mais malheureusement c’est difficile de nier qu’il y a d’énormes contradictions entre les discours écologistes des chasseurs, du moins dans les fédérations où on rencontre des techniciens formés etc, et les pratiques qu’on peut observer… le permis de chasse on l’a assez facilement aussi, y’a peu de rappels et de vérification de la capacité des personnes qui en sont titulaires alors qu’on sait que c’est une population vieillissante par exemple. Tout à fait d’accord pour la chasse à courre aussi et je pense effectivement qu’il y a souvent une forme de mépris de classe dans le regard qu’on porte sur les chasseurs… Cela dit, c’est aussi parce que ce n’est quand-même pas une chasse très courante en France il me semble.

      Merci à toi de ton passage et de ton commentaire !

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